C’est l’histoire d’un prête-nom, fuyant la pègre azuréenne pour « se mettre au vert ». Nul n’échappant à son passé, la verte Castagniccia ne tarde pas à voir débarquer du beau monde. Ses anciens associés veulent l’empêcher de « se mettre à table », tandis qu’un flic nommé Lagarce (qui a bien la gueule de son nom !) menace de lui « faire porter le béret » s’il ne sort pas de son mutisme. Puisque son nom est sur tous les papiers compromettants, il va morfler. Sauf s’il accepte de déposer contre son ancien mentor, un quidam qu’il était délicat d’incriminer. À propos, son ancien boss vient juste de se faire dessouder…

Un « polar », assurément. Mais pas une énième histoire de flic et de voyou. Plutôt un éloge de la candeur, où la noirceur de la nature humaine s’exprime au travers de personnages hauts en couleur. Laissant la place à des dialogues truculents : in francorsu dans le texte !