Causerie : l’auteur et l’éditeur, une équipe.

Causerie : l’auteur et l’éditeur, une équipe.

Aiò l'amichi,

Vendredi 22 avril, j'ai été convié par la librairie itinérante Cavallu Marinu à présenter deux ouvrages : un que j'ai écrit (jusque là vous me suivez) et un autre, signé Jean-Pierre Cruciani, que je présenterai en tant qu'éditeur.

Vous savez que le travail d'édition de livre recouvre des réalités très hétérogènes. Si certains se cantonnent à financer la publication et la promotion d'un ouvrage, en tant qu'artisan du livre je considère que le rôle d'un éditeur est d'abord d'aider l'auteur à porter un regard extérieur sur son texte. Libre à lui de l'épurer, de le retravailler ou de le laisser "dans son jus" ensuite. Quand l'auteur et l'éditeur forment une équipe, il faut être capable de se dire les choses. Et celui-ci a demandé plus travail que le très remarqué "44 fillette". Il est aussi plus abouti, enfin je trouve.

Tout ça pour dire que le dernier Cruciani, je le connais presque par cœur. Bien sûr, j'aurais préféré que Jean-Pierre soit là pour le présenter lui-même, mais vu le temps que j'ai passé à relire ce texte dans ses versions successives, suggérant de temps à autre certaines coupes ou améliorations (la carcasse était irréprochable, comme toujours avec Jean-Pierre) je me sens capable d'en parler.

Avec vous, très chers lecteurs.